L’excision est dangereuse pour la santé des jeunes filles et des femmes.
Les conséquences peuvent durer toute la vie. Elles sont graves et jamais positives. Toutes les jeunes filles et les femmes qui ont été excisées ne rencontrent pas forcément ces problèmes. Les problèmes de santé dépendent du type d’excision et de la manière dont elle a été pratiquée.
Toutes les jeunes filles ont des droits !
Ton corps t’appartient.
Personne n’a le droit de lui infliger des blessures, pas même tes parents.
L’accouchement peut non seulement entraîner des complications pour la mère, mais aussi pour l’enfant qui va naître. Il est donc très important que tu te renseignes à temps.
L’accouchement se déroule souvent mieux lorsque les femmes ont des connaissances sur leur corps, l’accouchement et la naissance. Chaque fille et chaque femme a le droit de savoir et de comprendre ce qui se passe autour d’elle et pourquoi. Adresse-toi à un centre de conseil afin d’obtenir des informations, de l’aide et des conseils sur les médecins recommandés.
Si tu as mal ou peur pendant les rapports sexuels, ou si tu n’es pas sûre de toi, ne te mets pas la pression et ne rejette pas la faute sur toi. Ce mal-être peut provenir de l’excision et de nombreuses femmes et jeunes filles en sont victimes. Adresse-toi à une/un gynécologue ou à un centre de conseil.
Certaines femmes et jeunes filles craignent que l’hymen se déchire ou disparaisse lors du premier rapport sexuel. C’est impossible. L’hymen se situe en bordure du vagin juste derrière l’entrée de celui-ci. Il n’est pas fermé. Il permet, par exemple, au sang de s’écouler librement pendant les règles. L’hymen ne peut pas être endommagé à cause du sport ou de la danse. Il ne peut pas non plus se déchirer lors d’un examen chez la/le gynécologue. Certaines jeunes filles naissent sans hymen. L’hymen de certaines autres reste intact, même lors de contacts sexuels. Chez certaines femmes, le premier rapport sexuel vaginal peut entraîner une blessure de l’hymen ou des saignements, chez d’autres non. Sur le plan médical, il est pratiquement impossible de savoir à l’examen de l’hymen si une femme a déjà eu un rapport sexuel vaginal ou pas.
Même si de petites blessures se produisent au niveau de l’hymen, elles guérissent très rapidement. Elles ne donnent lieu à aucune cicatrice. C’est important, car cela signifie que personne, même pas le/la gynécologue, ne peut savoir si tu as déjà eu un rapport sexuel ou non. Il arrive que l’hymen reste intact, même après une naissance.
Parfois, l’excision provoque également des problèmes psychologiques chez certaines femmes et jeunes filles. L’excision est une opération douloureuse qui a souvent lieu de manière violente et sans avertissement. À long terme, de la tristesse et des angoisses peuvent également resurgir, par exemple, lors d’un accouchement, d’un examen médical ou d’un rapport sexuel.
Une excision n’est jamais totalement réversible. En revanche, les problèmes physiques et psychologiques peuvent être traités afin de faciliter la vie quotidienne. Chaque jeune fille et chaque femme y a droit !
L’excision des jeunes filles peut également avoir des conséquences sur les garçons et sur les hommes : par exemple lorsque leur femme, leur fille ou leur sœur souffre ou meurt, ou si des problèmes sexuels ou relationnels se produisent au sein de leur couple. L’excision des jeunes filles est considérée comme une « affaire de femmes », car ce sont généralement elles qui l’organisent. La pression sociale qui impose l’excision aux jeunes filles vient cependant de toute la communauté, et donc également des garçons et des hommes. Ils font partie du problème si, par exemple, ils refusent d’épouser une femme non excisée ou s’ils n’accordent aucune attention à cette opération. Les garçons et les hommes ont un rôle très important à jouer et une grande responsabilité à assumer dans cette lutte contre l’excision. Leur tâche est de protéger les jeunes filles et de s’engager en faveur de leur santé.
En Allemagne, il existe des médecins qui proposent des opérations reconstructrices qui permettent de reconstituer le clitoris et les lèvres de Vénus. Grâce à ces opérations, les jeunes filles et les femmes ont la possibilité de vivre une sexualité épanouie et sans douleur.
Dr. Dan mon o’Dey
Dr. Uwe von Fritschen
www.dfc-waldfriede.de/das-center/behandlungsangebot
Adresse-toi à un centre de conseil si tu as des questions ou besoin d’aide.
Les généralistes sont également appelés les médecins traitants. Ce sont en général les premiers interlocuteurs en cas de problèmes médicaux. Ils renvoient ensuite à des spécialistes si cela est nécessaire
Les gynécologues s’occupent uniquement des femmes et des jeunes filles. Ils pratiquent des examens et soignent les organes sexuels féminins. Ils accompagnent également les femmes pendant la grossesse.
Ce sont les médecins qui s’occupent des enfants. Ils auscultent régulièrement les bébés ainsi que les enfants et soignent les maladies infantiles typiques.
Les urologues soignent les reins, les glandes surrénales, les vessies, les uretères et les urètres des hommes et des femmes. Il est également possible de les consulter en cas d’infections urinaires.
Les généralistes sont également appelés les médecins traitants. Ce sont en général les premiers interlocuteurs en cas de problèmes médicaux. Ils renvoient ensuite à des spécialistes si cela est nécessaire
Les gynécologues s’occupent uniquement des femmes et des jeunes filles. Ils pratiquent des examens et soignent les organes sexuels féminins. Ils accompagnent également les femmes pendant la grossesse.
Ce sont les médecins qui s’occupent des enfants. Ils auscultent régulièrement les bébés ainsi que les enfants et soignent les maladies infantiles typiques.
Les urologues soignent les reins, les glandes surrénales, les vessies, les uretères et les urètres des hommes et des femmes. Il est également possible de les consulter en cas d’infections urinaires.